Le cancer colorectal prend plusieurs années à se former. Il se développe à partir de polypes dans la paroi tapissant l’intérieur du côlon. Les polypes sont de petites excroissances charnues. Dans les premiers stades de la maladie, des polypes non cancéreux peuvent se développer.
Bien que ne provoquant pas de symptômes, ces polypes peuvent être détectés lors d’un dépistage. C’est pourquoi on recommande un dépistage des personnes présentant un risque élevé ou de plus de 50 ans.
Les symptômes du cancer colorectal dépendent de la taille et de l’emplacement du cancer. Certains des symptômes fréquents sont un trouble du transit intestinal, une modification de la consistance des selles, du sang dans les selles et une gêne au niveau de l’abdomen.
Elle consiste à observer les intestins et le rectum à l’aide d’un fin tube muni d’une caméra. La colonoscopie est généralement pratiquée sous anesthésie générale et permet, en cas de découverte de polypes ou d’une lésion suspecte, de pratiquer une biopsie. Le prélèvement est ensuite analysé par un anatomopathologiste, un médecin spécialisé dans l’étude au microscope des cellules. Seul l’examen anatomopathologique permet de déterminer si une lésion est cancéreuse ou pas.
Lorsqu’un cancer est diagnostiqué, le principal examen complémentaire à la colonoscopie est un scanner thoraco-abdominal. Ces examens permettent de détecter le degré d’extension de la tumeur, d’éventuels envahissements des ganglions proximaux ou des localisations à distance du cancer (métastase), au niveau hépatique et pulmonaire.
Le traitement du cancer colorectal dépend de la taille, de l’emplacement et de la progression du cancer. Les traitements courants comprennent l’intervention chirurgicale pour enlever le cancer, la chimiothérapie et la radiothérapie.
La chirurgie est le traitement principal du cancer du côlon. Elle consiste à retirer la tumeur avec une marge de tissu sain autour.
Le chirurgien retire également les ganglions lymphatiques voisins de la tumeur. C’est ce qu’on appelle un curage ganglionnaire. Puis les ganglions sont analysés à l’aide d’un microscope pour déterminer s’ils contiennent ou non des cellules cancéreuses. C’est un facteur pronostique, c’est-à-dire que cela donne une indication sur l’évolution possible de la maladie.
Le type de chirurgie réalisé dépend de la partie du côlon où est située la tumeur.